Exposé où, j'ai eu 20 :p (avec mes deux camarades).
Lettres d’Œdipe.
Voici trois lettres qui ont été retrouvées, d’après les archéologues, elles ont toutes été rédigées par Œdipe. Celui raconte les étapes importantes de sa vie à un ami d’enfance, dont le nom nous reste inconnu.
Lettre première :
Ah ! Mon cher ami,
Tu ne devineras jamais quels malheurs il m’arrive. Figure toi que depuis un certains temps déjà, j’avais quelques doutes au sujet de ma naissance. Afin de tenter d’éclaircir ce mystère, je décidai d’aller consulter l’oracle de Delphes.
Hélas, j’aurais mieux fait de m’abstenir car l’infortune qui me frappa est si grande que je me dois de fuir. D’après ce prophète, le destin veut que j’assassine mon propre père et que j’épouse ma mère.
Ne voulant pas faire de mal à mes chers parents, tu comprendras que je dois quitter au plus vite cette ville que j’aime tant, Corinthe.
Adieu mon ami, je te donnerai de mes nouvelles aussitôt que le temps me le permettra !
Œdipe
Lettre deuxième :
Mon ami,
Cela fait bien longtemps que je ne t’ai pas écrit, j’en suis d’ailleurs vraiment désolé, aussi je vais te raconter les mésaventures qu’il m’ait arrivées depuis la dernière fois. J’ai parcourus beaucoup de chemin, marchant seul, sans jamais rencontrer de problème.
Hélas, cela ne dura pas car un beau jour, je croisai un vulgaire paysan qui me provoqua. Ne supportant pas cet affront, je le tuai.
Plus tard, j’arrivai devant les portes de Thèbes. Cette ville était victime d’un grand malheur, en effet, un sphinx en gardait l’entrée. Pour passer, il fallait résoudre son énigme. Le cas échéant, il dévorait les infortunés. Me rapprochant de lui, celui-ci me demanda, ce qui avait quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir. Je répondis alors qu’il s’agissait de l’homme ; le bébé marchant à quatre pattes au début de sa vie, l’adulte sur ses deux jambes et l’ancien avec sa canne à la fin de sa vie.
Ayant délivrés les Thébains de ce monstre, ils m’accueillirent en héro. Et, leur Roi étant mort depuis peu, je pris sa place en épousant la Reine.
Me voilà donc Roi de Thèbes.
Je serai enchanté si tu venais me voir.
Œdipe
Lettre deuxième :
Mon ami,
C’est probablement la dernière lettre que je t’écris, le destin m’a rattrapé. C’était inévitable. Je pensais avoir échappé à cette horrible prophétie mais je me leurrais.
Comme je te l’ai dit, j’ai épousé la Reine de Thèbes, le Roi étant mort depuis quelques temps. Quelques années plus tard, de nouveaux grands malheurs s’abattirent sur la ville comme la famine.
Je consultai l’oracle afin de comprendre les raisons de tous ces problèmes et j’appris que les Dieux étaient mécontents. Au bout d’un certain temps, j’en découvris la raison : j’avais bel et bien tué mon père et épousé ma mère.
Tu te rappelles, ce paysan que j’ai tué, il se trouve que celui-ci étai mon cher père soit le Roi de Thèbes. La première partie de la prophétie s’était réalisée et la deuxième ne tarda pas. Comme tu l’auras deviné, j’épousai ma vénérable mère un peu plus tard.
Après ces macabres découvertes, j’ai décidé de m’exiler et de me crever les yeux afin de ne plus voir ces atrocités. J’ai alors demandé à un scribe d’écrire à ma place, aussi se sont mes derniers mots.
Adieu mon ami.
Œdipe